Tweet Share TUNIS (TAP) - La direction générale de l'hygiène du milieu et de la protection de l'environnement a prévu un programme d'hygiène au cours de l'été 2012. Le directeur de cette unité, relevant du ministère de la Santé, Mohamed Rabhi, a mis en évidence, lors d'un point de presse, mardi, les effets néfastes des grandes chaleurs sur la qualité de l'eau et des aliments périssables. Les eaux stagnées, provenant des quantités importantes de pluies enregistrées cette année sont une source de multiplication des agents transmetteurs de maladies, a-t-il ajouté. Les mesures préventives ciblent en premier lieu les unités hôtelières. Des équipes de travail mixtes ont été formées aux niveaux central et régional pour s'assurer de la sécurité des chaînes logistiques alimentaires. Ces équipes ont, également, pour mission de vérifier la qualité de l'eau utilisée dans ces unités et de suivre l'état de santé des employés, y compris les travailleurs temporaires. Une attention particulière est accordée au contrôle des produits alimentaires particulièrement périssables et délicats comme le lait et dérivés, les glaces, les eaux minérales, les boissons gazeuses et les conserves. Des agents sont mobilisés dans les marchés municipaux et les locaux publics pour lutter contre l'exposition des aliments à la chaleur. En prévision du mois de Ramadan, le contrôle sanitaire sera renforcé à partir du 20 juin jusqu'à la veille de la fête de l'Aïd dans les dépôts de stockage des produits alimentaires, les grandes surfaces, les usines agroalimentaires, les marchés de gros, les marchés municipaux et hebdomadaires, les boucheries et les abattoirs. Des analyses bactériologiques et physicochimiques seront effectuées sur des échantillons recueillis des différents ouvrages hydrauliques dans les milieux rural et urbain. Dans les régions rurales, les interventions seront axées sur d'épuration des eaux au niveau des réseaux de distribution et des chapiteaux. Entre mai et septembre 2012, des analyses sont effectuées sur des prélèvements d'eau de mer, à raison de deux fois par mois. Les visites de ces équipes sur le terrain permettront, par ailleurs, de détecter les sources de pollution en mer. Tweet Share Précédent Suivant