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Le mariage, c'est quoi déjà ?
Publié dans Tuniscope le 09 - 11 - 2009

Un mariage sur quatre finit par un divorce en Tunisie. Et si le problème du divorce était justement le mariage ? Oui, la réponse coule de source diraient certains. Je vais donc la poser différemment : Ne nous sommes pas en train de nous marier pour les mauvaises raisons au risque d'en finir avec un divorce ? Dans ce cas, il vaudrait mieux y réfléchir….
Un mariage sur quatre finit par un divorce en Tunisie. Et si le problème du divorce était justement le mariage ? Oui, la réponse coule de source diraient certains. Je vais donc la poser différemment : Ne nous sommes pas en train de nous marier pour les mauvaises raisons au risque d'en finir avec un divorce ? Dans ce cas, il vaudrait mieux y réfléchir….
Quand je pense au mariage, plusieurs questions me taraudent l'esprit : Le mariage, c'est une institution civile ou une institution religieuse ? Pourquoi se marie-t-on ? Est-ce pour avoir des enfants, parce qu'on s'aime ? Ou parce que la société le veut ? Le mariage, une promesse solennelle ou une obligation sociale ? Le mariage lie les époux entre eux ou le couple à la société ?....
À ces questions, j'ai toujours eu des réponses catégoriques, parfois romantiques mais rarement convaincantes. Elles sont pourtant simples, mais faute de sincérité, on s'emballe dans des explications obliques afin de faire du mariage un acte vénérable.
En fait, on veut toujours sacraliser le mariage. Une union sacrée disaient les catholiques. Je crois qu'aujourd'hui, cette qualification d'union sacrée est une idée reçue à mettre au panier, pas uniquement chez les catholiques mais également chez nous. En effet, dans la société d'hier, la procréation était la première raison du mariage. C'est normal, puisque les deux protagonistes ne se connaissaient pas. Maintenant qu'ils se connaissent avant de vivre ensemble, est-ce que l'amour remplace le besoin de procréation pour sauter le pas ? Pas toujours.
A vrai dire, pour les filles, deux cas de figures se présentent :
Il y a d'un côté les filles qui, rien que la pression familiale les pousse à se marier. Voulant mettre fin aux allusions mais aussi se libérer des contraintes parentales (tu rentres quand, tu vas où, avec qui,..) la jeune femme quitte le foyer parental, pas toujours avec celui qu'elle aime ou qu'elle a vraiment aimé, mais avec celui qui s'est présenté au moment où la pression était à son comble, et qu'elle n'en peut plus des réflexions constantes: Alors c'est pour quand ? C'est l'âge tu sais. après la trentaine, avoir des enfants devient difficile. Maintenant que tu travailles, il te faut un mari. Ne fais pas de longues études, tu risques de louper un mari au passage ! Comme si ne pas se marier devient une tare…
De l'autre côté, on a des filles pour qui, la seule raison d'être, c'est de se marier. Au diable les études, le travail, les voyages et autres choses de la vie. Le mariage devient un moyen d'exister au regard de la famille, des proches et de la société en générale. Comme si se marier était une réussite sociale et un aboutissement exceptionnel de sa courte vie. La course au mariage ! Qui réussira à se faire mettre la bague au doigt en premier. A à peine vingt ans, la jeune fille ne pense qu'au mariage. Dès qu'elle sort avec un garçon, elle pense à comment le ramener sur le ''droit chemin". Elle commence par lui faire son inventaire, si l'actif s'avère plus important que le passif, l'affaire est bonne. Vite, un plan A se met en place. Un plan B reste en veilleuse, juste au cas où le premier ne marche pas, et un plan C est de rigueur, car il y a une règle d'or à respecter: "On ne perd pas son temps avec quelqu'un qui ne pense pas à se marier." C'est drôle, je pensais que le mariage était l'aboutissement d'une relation entre deux personnes qui se sont aimées. En voyant cela, je conclus que le mariage est la condition indispensable d'une relation entre deux personnes qui s'aimeront peut-être un jour, et peut-être pas…
Pour un garçon, la donne change un peu, mais juste un peur. A partir de trente ans, il regarde ses amis quitter progressivement la clique, et remarque que les soirées entre copains se font de plus en plus rares. D'autre part, il y a ses parents qui ne manquent pas une occasion pour lui lancer la phrase fatidique : "Il faut bien se caser et fonder une famille, la vie est ainsi faite." Le jeune homme, se sentant quelque peu de trop au milieu des siens, décide alors de convoler en justes noces, pas forcément avec la bonne fille, mais avec la fille rencontrée au bon moment. Au moment où il a assez économisé pour…. obtenir des crédits et intégrer l'industrie du mariage! D'ailleurs, il parait que le mariage représente le seul secteur épargné par la crise. Il s'agit certes d'un placement à risque, mais peur importe, il faut faire comme tout le monde et respecter le conformisme pour s'intégrer dans la société et honorer ses valeurs.
Manifestement, malgré le recul de l'âge du mariage en Tunisie, et malgré les chiffres des enquêtes démographiques qui notent un taux de célibat assez important (46.2% chez les hommes et 37.9% chez les femmes) dûs essentiellement à des raisons financières, le mariage demeure un point culminant dans la société tunisienne, dont le poids pousse malheureusement, à une union pas toujours réussie. La Polygamie, Pour ou Contre?

Sarah B.H
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