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Un programme pour renforcer les formations entrepreneuriales au sein des universités
Publié dans WMC actualités le 04 - 08 - 2009

Et c'est ce à quoi s'attellerait le ministère de l'Enseignement supérieur qui aurait mis en place un programme performant à l'échelle nationale pour tirer ce qu'il y a de mieux de notre système d'enseignement. Les chiffres sont éloquents en la matière et à voir le nombre d'établissements universitaires, publics (192) et privés (32), l'on est en droit de s'attendre à beaucoup de la part des diplômés de l'enseignement supérieur que certains traitent de « surdiplômés sous-qualifiés».
Les actions lancées par le ministère pourraient-elles aider à revaloriser cette image ? 370.000 étudiants (exceptés les 4000 inscrits dans les établissements privés), n'est-ce pas un trop grand nombre, difficile à caser dans un pays où l'emploi reste un problème de taille qu'on a du mal à endiguer ?
Quoique l'on puisse dire, les priorités du ministère de l'Enseignement supérieur, d'après Jamil Chaker, son conseiller, seraient de renforcer l'employabilité des diplômés de l'enseignement supérieur, approfondir dans les universités la culture de la création d'entreprises (par des cours, des mastères et des pépinières). Mettre en place davantage de licences à visées professionnelles : 2/3 des étudiants orientés vers les licences appliquées et les mastères professionnels. Ceci serait une réponse idéale aux interrogations précédentes si seulement sur le terrain tout se fait pour que cet objectif ambitieux se réalise et que l'on voit les diplômés du supérieur s'imposer en tant que compétences incontournables sur le marché de l'emploi.
Le ministère, qui compte mettre en place un système de certification de la formation d'ingénieurs et consolider leur formation pour atteindre l'objectif de 7000 en 2011-2012, encourage dans le même temps la cotutelle de thèses et les codiplômes pour donner plus de qualité aux offres de formation en les faisant obéir à des standards internationaux et plus de poids aux diplômes décernés par nos universités.
C'est dans ce cadre qu'opère le programme de partenariat entre la Tunisie et la Communauté européenne «Tempus Erasmus» basé sur la politique de coopération communautaire européenne fixée dans les documents stratégiques de voisinage et qui vise la modernisation de l'éducation supérieure en Tunisie et soutient les programmes de formation des formateurs. Il favorise également la mobilité, les échanges et les partenariats avec les entreprises et la mise en place des centres de formation continue.
Ce programme, utile à plus d'un titre pour nos universités, viserait également à rehausser la qualité des ressources humaines, techniques et pédagogiques des jeunes universités implantées en dehors du Grand Tunis. Il donne la primauté aux plus jeunes universités par des expertises ciblées, des apports en ressources de qualité, d'encouragement aux mobilités d'enseignants ainsi que l'enseignement des langues et la promotion des langues appliquées. L'enseignement des langues dans notre pays serait ainsi revu sur la base du Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues. Plus important encore, on procèdera à la formation des formateurs dans les secteurs porteurs et à haute employabilité en partenariat avec les universités européennes spécialisées en informatique, langues et humanités appliquées, sciences et technologies et arts et métiers.
Pour un pays comme la Tunisie, le programme de partenariat Tempus aidera également à mobiliser les compétences tunisiennes résidant à l'étranger et offrira au chercheur établi dans un autre pays d'assurer la relation entre son pays et la communauté scientifique de son pays d'accueil. Il permettra également de mettre en place des structures de mise en relation de l'offre et de demande des compétences ainsi que l'institutionnalisation des réseaux de la diaspora scientifique et la participation à des projets de recherche nationaux.
Six projets ont d'ores et déjà été approuvés dans le cadre du programme de coopération Tempus Erasmus en médecine vétérinaire, action sociale, formation, apprentissage à vie, économie et industrie pour des investissements de l'ordre de 9,9 millions de dinars tunisiens.
Pour être éligibles à l'attribution d'une subvention Tempus Erasmus, les candidats doivent être des personnes morales («entités légales») dans l'UE ou un pays partenaire Tempus et représenter des établissements d'enseignement supérieur agréés par l'Etat, publics ou privés ou des associations, organisations ou réseaux d'institutions d'enseignement supérieur dédiés à la promotion, à la réforme de l'enseignement supérieur dans le cadre de la coopération avec l'Europe.


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