Par Hatem Kotrane. Professeur émérite en droit - Depuis plusieurs mois, des jeunes et moins jeunes, des familles y compris des enfants, meurent devant nos yeux dans leur quête de migration vers l'Europe. La mort passe en boucle. La mort fait (...)
Quelques jours avant la célébration de la promulgation de la constitution le 27 janvier 2014, un triste et affligeant constat doit être fait. Plusieurs institutions constitutionnelles n'ont toujours pas vu le jour. Il s'agit là d'une violation (...)
En ce début du vingt et unième siècle, nul ne peut contester l'idée que l'essor d'une nation dépende des performances et de la qualité de son système d'enseignement. Les bouleversements introduits par la dernière révolution technologique et le (...)
Obnubilé par la question identitaire puis par la refonte du pouvoir et des institutions fondamentales de l'Etat ainsi que par le problème sécuritaire, le débat politique n'a accordé que peu d'importance aux volets économique, social et territorial (...)
Palmyre, du grec Palmura, est la traduction du nom palmyrénien Tadmur, que la langue arabe a conservé et qui signifiait «la cité des palmiers». On en retrouve, bien entendu, la racine sémitique dans le mot arabe (dattes). Le dialecte palmyrénien, (...)
L'Université de Tunis El Manar (UTM) a convié récemment l'ensemble du corps enseignant pour une matinée de discussion sur l'Habilitation Universitaire (HU) à la salle polyvalente de la Faculté des Sciences de Tunis (FST). Cette initiative louable (...)
Par Dr Hamza ESSADDAM*
Le Japon doit-il sa réussite à la méthodologie de la civilisation arabo-musulmane ? Huntington, le pense quand il écrit dans son livre «le Choc des civilisations» à la page 80 : « Les Arabes musulmans ont reçu, valorisé et (...)
Nous avons appris avec une très grande tristesse le décès du Professeur Boutros- Boutros Ghali à l'âge de 97 ans (il est né le 14 novembre 1922 au Caire). Il a été sans nul doute l'un des universitaires spécialistes en droit international public les (...)
Les évènements dramatiques que vient de vivre notre pays pendant les derniers jours du mois de janvier 2016, sous forme de manifestations exprimant le ras-le-bol des sans-emplois, ou de destructions d'édifices publics (postes de police, ou de la (...)
Face à certaines oppositions que le projet de loi initié par le Président de la République sur la réconciliation nationale a suscitées, il nous paraît utile de revisiter certains fondamentaux du fonctionnement démocratique des institutions de l'Etat (...)
L'Université de Tunis El Manar (UTM) a organisé dans les locaux de l'Institut Pasteur une journée marathon dédiée aux structures de Recherche. Tous les Directeurs de Laboratoires (LR) et d'Unités de Recherche (UR) y ont été conviés. D'autres (...)
En Tunisie comme partout dans le monde musulman, l'Aïd-el-Kébir porte aussi le nom d'Aïd-el-Idha, c'est à dire la fête du sacrifice. Pour la plupart des familles tunisiennes, cette fête constitue une occasion pour des agapes. On tue le mouton juste (...)
Elaborer une vision prospective est une initiative à féliciter. Elle constitue en soi un signe de vivacité et de sens de la responsabilité d'une organisation de la société civile dans la construction d'un modèle de société plus en harmonie avec les (...)
Par Ali El HILI*
L'environnement a été le grand oublié de la Révolution. En effet, depuis le 14 Janvier 2011, les 2 gouvernements Ghannouchi et le gouvernement Caïd Essebsi ont cru bon de rattacher le ministère de l'Environnement à celui de (...)
Par Ali El Hili *
Depuis plus de trois semaines, l'outarde houbara est à l'honneur dans les médias et sur les réseaux sociaux. Les langues et les plumes, muettes pendant 23 ans, se sont subitement déliées, révolution oblige ! Personnellement, ayant (...)
Par Dr Hédi BEN MAIZ *
Dans un article publié dans le journal La Presse le 14/02/2011, intitulé «Halte à l'égoïsme», j'ai écrit «Tunisiennes, Tunisiens, pensez à votre pays, avant de penser à vous-mêmes, servez avant de vous servir, construisez au (...)
Par Ali El HILI
Abdallah Ben Dhafer, plus connu sous le surnom de Asfour, s'est éteint le mercredi 9 novembre 2011 à l'aube à l'âge de 78 ans. Il a été victime d'un accident vasculaire cérébral qui l'a terrassé en 48 heures. Les cigarettes ont eu (...)
Par Mustapha ZGHAL
Il y a quelques jours un quotidien en langue arabe titrait en première page : des politiciens se préparent pour gouverner la Tunisie… Ils ont été torturés et emprisonnés, est-ce qu'ils vont alors gouverner ou se venger ? Le (...)
Par Hédi BEN MAIZ
Le 14 janvier 2011, la jeunesse tunisienne a fait fuir Zaba et a redonné au peuple tunisien sa dignité, la justice a dissous le RCD, complice des exactions et des agissements mafieux du déchu et de son entourage.
Le gouvernement (...)
Par Khaled El Manoubi(*)
La révolution tunisienne n'a pas surpris que Ben Ali. Elle a surpris tout le monde, à l'extérieur et à l'intérieur du pays, «élite» tunisienne comprise. Mais qui a fait la révolution ? D'abord la jeunesse, des gens âgés (...)
Par Mongi jemmali*
A-t-on besoin de passer en boucle à chaque journal télévisé pendant 3 jours les justiciables menottés et hagards débarquant dans des camions à bestiaux. Les Tunisiens ne sont pas à ce point assoiffés de vengeance et (...)
Par Ammar Mahjoubi*
Parmi les vieux militants qui, dans leur prime jeunesse, avaient participé peu ou prou à la lutte finale pour l'indépendance, nombreux étaient ceux qui, depuis les années soixante, s'étaient tenus éloignés des choses de l'Etat. (...)
Par Naceur BEN CHEIKH*
Le geste symbolique du Premier ministre qui a exprimé, en public et d'une manière spectaculaire, son refus de répondre à une journaliste de la Télévision nationale n'est pas, en fait, le premier signe de réprobation que Béji (...)
Par Khaled El MANOUBI *
L'article du géographe Habib Ayeb paru dans le journal La Presse du 28 juin 2011 présente pour nous un double intérêt : il illustre notre manière d'expliquer le paradoxe tunisien évoqué par Stiglitz (voir notre article dans (...)
Par Khaled EL MANOUBI(*)
La relation entre les élèves et les professeurs du secondaire, tout comme celle entre élèves et instituteurs, n'est point personnalisée. Mais même dans ce cas, le politique est un tiers exclu sur le terrain scientifique (...)